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LAURA POUPPEVILLE
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C’est un aller-retour sur un ferry public pour s’éloigner du brouillard new-yorkais, des foules et des paysages trop hauts, trop serrés. Les images réalisées dans l’urgence du trajet sont soumises aux mouvements (parfois brusques, parfois tranquillisés) du corps qui tient la caméra ou du bateau qui déplace le corps immobile. Le son est saturé par l’agitation de l’eau, du vent.
Traduction de la correspondance pour l'exposition collective Blue Line : Ligne Bleu : 푸른선 à project space épice (Daejeon, Corée du sud), 2021, avec Juliette Rey, Clémence Rousseau et Hugo Ziegler, invité·es par Sohyun Park.


Le QR code présent dans l’exposition mène à un mail dont je suis la destinataire, et invite les visiteur·ses à débuter une correspondance autour du déplacement à une période où les voyages internationaux sont restreints.
Projection en cours, project space épice (Daejeon, Corée du Sud), 2021
L’eau grise scintille et l'orange laqué la traverse, 2019 - 2020, 10min30. Textes issus d'une correspondance anonymisée.
Pour l’exposition Blue Line : Ligne Bleu : 푸른선, à Daejon en 2021, les visiteur·ses peuvent m’écrire, pour une nouvelle correspondance, entre la Corée du Sud et la France.
QR code, mail, correspondance, exposition collective Blue Line : Ligne Bleu : 푸른선, project space épice (Daejeon, Corée du Sud), 2021.

C’est aussi une correspondance écrite entre deux personnes qui prévoient de se rejoindre. À l’aller, l’une raconte les sensations d’un corps transporté et en interaction avec des territoires montagneux. Au retour, l’autre évoque ce que son arrivée vers un nouveau territoire produit sur ses relations sociales. Les lettres gardent leurs formes écrites sur la vidéo, chacun·e peut y apposer sa voix.